D’immenses superficies de terres arables ont été salées au cours des dernières décennies. En d’autres termes, elles deviennent de facto inutilisables pour l’agriculture parce que les cultures poussent difficilement sur ces sols. Il existe plusieurs sources mais on estime qu’entre 2000 et 4000 hectares de terres arables sont perdu chaque jour dans le monde.
Si les terres sont irriguées avec les anciennes méthodes, c’est à dire avec beaucoup d’eau et des pertes de diffusion, l’évaporation sera très signifiante, surtout dans les régions très chaudes de la planète. Alors, ce qui reste ce sont les sels qui ne peuvent pas évaporer. Ceux-ci sur-salent le sol. De plus, si il y a une insuffisance en eau de puits, forer de plus en plus profondément devient une nécessité. En conséquence, de plus en plus de minéraux et de sels sont ajoutés à l’eau extraite. Le problème s’aggrave partout dans le monde. Une fois que la salinité du sol atteint un certain niveau, la terre ne peut plus être utilisée pour l’agriculture.
De nos jours, l’irrigation goutte-à-goutte est de plus en plus utilisée quand c’est techniquement possible et nécessaire. Les pays les plus pauvres ont tendance à utiliser une irrigation rudimentaire (voir l’image de gauche). Avec cette technique, l’eau atteint la plante de manière plus ciblée et est beaucoup moins utilisée. L’eau du puits trop riche en minéraux cause beaucoup de problèmes au système d’irrigation. Les sels obstruent les buses, ce qui entraîne des coûts élevés de nettoyage et d’entretien. Si l’entretien n’est pas effectué régulièrement, les buses se bouchent et l’eau n’arrive plus du tout à la plante. La forte teneur en sel du puits demeure et le sol continue de saler, mais à un rythme plus lent qu’auparavant.
Un agriculteur qui lutte contre la salinisation de son sol et le rendement de ses champs n’a probablement pas les moyens de se payer une irrigation high-tech contrôlée par ordinateur, comme le montre l’image en bas à droite.
Le premier champ que nous avons assaini
Un de nos partenaire près de Ispahan entra en contact avec un agriculteur qui était plutôt désespéré. Ses champs étaient devenus totalement blancs à certains endroits et donc inutilisables. Et parce que ses conduites d’eau étaient calcifié, il a décidé de prendre un anneau Merus pour le tester.
Après quelques semaines, le même agriculteur est venu au bureau, rayonnant de joie, et a rapporté que tout le sel dans les champs avait disparu tout seul. Cette nouvelle a circulé. Peu de temps après, l’université a médiatisé et déclaré vouloir mener une étude scientifique sur le sujet. Comme ce problème touche l’ensemble de la région, il pleut beaucoup moins qu’il y a dix ans dans la région, de la Syrie au Pakistan.
Le résultat de l’étude est clairement positif
Pour les essais sur terrain, un champ a été irrigué à moitié avec de l’eau non traitée et l’autre moitié avec de l’eau traitée par Merus. Ensuite, ces deux champs ont été comparés l’un à l’autre. D’abord l’état de l’irrigation, en particulier les buses. Le résultat a été très convaincant. Voir l‘irrigation au goutte-à-goutte pour plus de détails.
Le deuxième résultat est à notre avis le plus important. Alors que le champ non traité montrait les premiers signes de salinisation, le champ traité par Merus ne montrait presque aucune trace de sel.
Un des effets de Merus est d’augmenter considérablement la solubilité des sels dans l’eau. Cet effet a pour conséquence la réduction de la formation de dépôts sur les sols. Et si l’eau peut encore lier le sel, alors le sel existant est dissous et emporté avec l’eau. Les mécanismes d’action sont les mêmes que dans les applications techniques. Les conduites et les systèmes restent exempts de dépôts.
Cette étude a été publiée par l’ASCE, l’American Society of Civil Engineers. Nous ne sommes pas autorisés à montrer cette étude ici, car le droit à cette étude appartient à l’ASCE. Si vous êtes intéressé, cliquez ici et cherchez ‚Merus Ring‘ sur la page de la bibliothèque de l’ASCE en utilisant la fonction de recherche. Cet article n’est disponible qu’en anglais.
L’anneau Merus retient le sel dans l’eau et l’emmène avec lui à de plus grandes profondeurs
Les limites de cette méthode ne sont pas encore connues aujourd’hui. Donc, ni jusqu’à quelle quantité de TDS dans l’eau nous pouvons atteindre, ni jusqu’à quel taux d’évaporation. Cependant, les applications techniques nous ont appris que plusieurs conditions doivent toujours être prises en compte pour pouvoir faire de telles déclarations.
Dans une autre étude, le personnel de l’université voulait savoir à quelle profondeur le sel dans l’eau atteint, ou à quelle profondeur la salinisation du sol a lieu. Toutefois, cette étude n’a pas encore été réalisée en raison d’un manque de fonds.