Pour les plateformes Offshore et les plateformes de forage pétrolier, l’eau de mer demeure la plus importante source d’eau. Dépendamment de l’endroit, l’eau de mer contient de grandes quantités de sel et/ou de carbonate de calcium, ainsi que des moules et des balanes. Ces composants peuvent endommager les tuyaux et machines techniques utilisées. C’est pourquoi le traitement de l’eau de mer en général et le dessalement de l’eau en particulier, sont des questions urgentes. En outre, l’utilisation de produits chimiques doit être réduite dans de plus en plus de régions, par exemple en mer du Nord. Il en suit que les normes environnementales augmentent et que les opérateurs de ces plateformes soient fermement inspectés.
L’eau de mer est directement utilisée dans divers procédés de refroidissement. Par ailleurs, elle est aussi préparée et clarifiée en plusieurs étapes pour produire de l’eau potable ou de l’eau d’alimentation pour les chaudières et autres équipements sensibles.Il existe plusieurs techniques de dessalement pour transformer l’eau de mer en eau douce. Mais malgré l’application de ces techniques communes comme l‘osmose inverse, les membranes de filtration ou l’utilisation d’adoucisseurs d’eau, le calcaire, la corrosion, la saleté et les organismes biologiques posent encore des problèmes dans les machines.
La suite à ces problèmes? De nombreux arrêts techniques et des coûts d’entretien élevés, tout cela toujours associé à une perte de production.
Le projet – un traitement de l’eau de mer Offshore en Chine
L’un de nos plus grand clients est la CNOOC (Chinese Offshore Oil Company). C’est l’un des plus grands pétroliers publics du monde et le plus grand producteur de pétrole et de gaz offshore en Chine. Ils produisent du pétrole dans la mer de Chine et se sont étendus au golfe du Mexique, au nord de l’Indonésie et à la mer du Nord. Aujourd’hui, ils exploitent plus de 20 plates-formes offshore habitées.
Malgré leur notoriété et leur expérience, eux-même n’ont pas été épargnés des problèmes d’eau de mer décrits plus haut. Notre tâche n’ayant pas été seulement d’éviter la survenue de nouveaux dépôts, mais aussi d’éliminer le calcaire, la corrosion et les biofilms présents.
Nous avons commencé avec l’installation d’Anneaux Merus au niveau de certaines applications particulièrement critiques pour montrer les résultats possibles. Après quelques semaines déjà, l’équipe d’entretien nous confirmait une réduction signifiante des dépôts dans le système. Nous avons également pu mesurer un rendement stabilisé du refroidissement et du chauffage, qui diminuait constamment avant l’installation de la technologie Merus. En somme, l’installation d’Anneaux Merus compte non seulement comme un pré-traitement de l’eau mais aussi comme une protection des machines et des installations.
En conséquence, les cycles de maintenance ont été prolongés et la coopération s’est intensifiée post-traitement.
Pour traiter l’eau correctement dans tout le système, nous avons installé des Anneaux Merus sur plusieurs conduites. Nous avons commencé par un Anneau Merus sur la conduite d’aspiration principale afin d’atteindre chaque point de tout le système de canalisation. De plus, d’autres Anneaux Merus ont été ajoutés avant les étapes critiques des machines et processus. Cela était nécessaire car nous avons supposé que l’ensemble du système était concerné par les dépôts.
Veuillez consulter les schémas fonctionnels de certaines des plates-formes offshore suivantes.
Les résultats
Trois mois après l’installation, les équipements techniques (chaudières, échangeurs de chaleur, machines,…) ont été ouverts afin de les inspecter visuellement. En comparant les photos, vous verrez que la rouille et la corrosion visible ont disparu ou ont été considérablement réduites. La petite quantité de calcaire encore présente dans certaines machines est lavée et évacuée du circuit de refroidissement par l’eau sans aucun effort supplémentaire.
Après avoir constaté ces excellents résultats, nous avons commencé à équiper les autres plateformes CNOOC en Chine.
Les résultats ont été confirmés par un examen technique à la fin de l’année d’après. Les tuyaux et les machines étaient encore en bon état ou s’étaient même améliorés. Aucun temps d’arrêt dû à des problèmes d’eau n’a été signalé depuis l’installation de nos anneaux Merus.
Le calcul approximatif du ROI du traitement de l’eau de mer dans ce cas montre que l’investissement a été amorti en moins de 6 mois.